Passer de la résistance à l’antifragilité
En comparant les audiences de mes derniers posts j’ai été intrigué, voire un peu vexé du succès du post de Philippe Silberzahn contre la notion de résistances au changement comparativement à celui qui me tient à cœur sur l’antifragilité dans la transfo.
Puis je me suis rendu compte que c’était deux idées très proches et qu’il avait un talent bien meilleur que le mien pour bien présenter les choses, chapeau.
Deux idées proches ?
Une des sources d’antifragilité dans la transfo consiste à considérer que, lors d’une transformation, derrière chaque émotion « négative » ou résistance, se cache une information pertinente pour le projet. Information que la personne n’arrive pas nécessairement à exprimer paisiblement car cela lui tient à cœur mais une information souvent critique.
Cette information cachée peut conduire à la catastrophe, comme dans le vol New York Portland que rapporte mon associés Christopher Bockmann dans son dernier papier « lost with words ».
C’est donc bien la même idée de ne pas considérer la résistance comme un problème. Lorsque Philippe Silberzahn explique qu’il faut accepter de changer de modèle mental pour voir la résistance autrement, c’est encore la même idée.
Le plus dur reste de le faire concrètement, dans un vrai projet avec sa pression, ses délais….
Si vous devez vous y coller, vous pouvez par exemple démarrer votre réunion par le protocole des lignes de conduite. Ce protocole très très simple aide énormément à changer de modèle mental, en douceur, il aide les participants… et aussi l’animateur.
Pour découvrir d’autres protocoles et les roder ensemble, prochaine formation sur la transfo antifragile les 10 et 11 octobre.
Crédit photo Pixabay.